Au Québec, on trouve couramment des bulles provenant d’une vingtaine de pays, dans toutes les catégories de prix et de styles, pour ajouter aux cocktails ou pour souligner un grand événement. Dans toute cette diversité, on compte trois grandes familles de mousseux.

Méthode tradionnelle

Après avoir vinifié un vin tranquille (sans bulles), on ajoute du sucre et des levures et on embouteille immédiatement. Une seconde fermentation en bouteilles crée l’effervescence tant recherchée. Cette méthode, d’abord perfectionnée en Champagne, permet d’atteindre les plus hauts sommets de qualité et de finesse. On l’utilise pour le champagne, bien sûr, mais aussi pour les crémants de diverses régions françaises, les cavas espagnols, les vins de Franciacorta, en Italie, et pour bien des mousseux produits ailleurs dans le monde.

Méthode charmat ou en cuve close

Ici, la prise de mousse a lieu lors d’une fermentation en cuve d’acier inoxydable renforcée, capable de soutenir la pression du gaz qui se développe. Le vin est ensuite embouteillé directement de la cuve, ce qui réduit considérablement les coûts. Le prosecco est le principal porte-étendard de cette méthode simple et festive.

Méthode ancestrale

Cette méthode consiste à interrompre la fermentation en cuve pour la terminer en bouteilles. Le sucre conservé produira du gaz carbonique qui restera emprisonné dans la bouteille. L’approche crée des vins sympathiques et authentiques, à la bulle assez vive, notamment dans les appellations clairette-de-die, limoux, gaillac, et aussi dans les pétillants naturels, un style qui gagne fortement en popularité.

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Illustration: Valérie Bertrand