Des bénévoles à travers la province

Depuis la dernière année, le contexte pandémique a fait en sorte que plusieurs personnes et familles se sont retrouvées en situation de précarité. Le travail acharné de centaines de bénévoles qui œuvrent à travers divers organismes a fait une différence importante pour pallier la demande. Nous en avons rencontré quatre pour en savoir plus sur les motivations qui les animent et les défis auxquels ils ont dû faire face depuis la dernière année.

 

Michèle Vandry est bénévole à La Maisonnette des parents dans la Petite Italie depuis novembre dernier.   

« On finit par connaître un peu chaque personne parce que notre chef d’équipe nous parle d’eux. Si je sais que pour une personne, c’est plus difficile ces temps-ci, qu’elle a un problème de santé ou autre, c’est sûr que je vais y penser en faisant sa boîte de denrées. Je vais essayer de mettre une petite douceur parmi les denrées. » 

 

– Michèle Vandry, bénévole à la Maisonnette des parents à Montréal 

 

Selon Stéphane Lavoie, responsable en alimentation à la Maisonnette, la demande a bondi depuis la dernière année. « Pour vous donner une idée, la plus grosse semaine de 2019, soit durant le temps des fêtes, il y avait une quarantaine de foyers qui étaient inscrits pour un panier de denrées. Cette année, la Maisonnette en a distribué 113. » - Stéphane Lavoie

Si la demande en aide alimentaire a augmenté en ville, il en va de même pour les régions. Le Centre d’Action Bénévole La Grande Corvée à Grande-Vallée reçoit des denrées via des Moissons mais également par le biais d’invendus et de surplus dans les épiceries et les boulangeries

« On a dû fermer trois mois durant la pandémie. On était triste parce qu’on pensait à ceux qui étaient dans le besoin. Et nous aussi ça nous faisait de la peine de ne pas pouvoir aider parce que, pour nous aussi, ça nous fait du bien d’être là, de socialiser et de sentir qu’on aide notre communauté. »

– Marie-Thérèse Fournier, bénévole au Centre d’Action Bénévole La Grande Corvée

Martin Lévesque est directeur administration et distribution pour la SAQ. Il est membre du comité d’administration de la Moisson Rive-Sud et bénévole depuis plusieurs années.

« On est tous un peu pareils dans la vie, chacun a une cause, si on veut. Moi je me suis dit que ce serait celle-là. [ l’aide alimentaire ]. »

« Nous, on est chanceux, on mange nos 3 repas par jour, mais il y a des personnes qui ne mangent pas leurs trois repas et il y a beaucoup d’enfants là-dedans. Les miens sont choyés, ils mangent à leur faim et quand ça n’arrive pas aux autres on se demande si on peut faire un petit geste qui fera une grosse différence. Ça a l'air cliché, mais sincèrement, je le pense. »

- Martin Lévesque, bénévole à Moisson Rive-Sud

L’aide alimentaire en chiffres 

 

Depuis mars 2020, les demandes d’aide alimentaire ont augmenté en moyenne de 30 % à travers le Québec. 

La SAQ a remis 11,2 millions de dollars depuis le début de son partenariat avec les Banques alimentaires — dont un total de 3,3 millions de dollars en 2020. 

Le recours aux banques alimentaires par les personnes en insécurité alimentaire grave est l’une des dernières stratégies utilisées pour s’approvisionner. 

Il y a une une augmentation de 74% des dons en denrées, comparativement à 2019  

Les Banques alimentaires du Québec ont distribué 50% plus de denrées alimentaires en avril 2020 qu’en avril 2019. 

Vous pouvez donner directement ici.

L'aide alimentaire, notre cause d'entreprise

Et les spiritueux sans alcool?

Contrairement à ce que certains pourraient croire, non, ce ne sont pas simplement que des «eaux aromatisées». Afin d’offrir la complexité attendue en dégustation, ces boissons passeront par le même processus que leurs équivalents alcoolisés : la distillation. Prenons l’exemple d’un gin. Plutôt que de distiller un alcool neutre en présence des aromates qui lui donneront sa personnalité, on fera le même processus mais… avec un liquide sans alcool. N’est-ce pas d’ailleurs la façon dont on fabrique les plus fins parfums?

Une tendance durable

Obtenir des boissons sans alcool n’est pas si simple et nécessite de la recherche et de l’énergie. Mais à voir l’offre de produits se développer comme elle le fait actuellement, on sent bien que la curiosité de la clientèle est grandissante et que cela se traduit par une augmentation de la demande pour ces produits distinctifs. Une tendance qui semble être là pour rester et c’est tant mieux pour ceux qui souhaitent trinquer sans alcool!

Découvrez tous nos produits sans alcool