De l’ombre à la lumière

Cela peut paraître surprenant, mais saviez-vous qu’une bouteille sur quatre achetée au Québec a été embouteillée ici même? Bien que cela en étonne plus d’un, nous devrions nous en réjouir. Car si on a longtemps associé la qualité d’un vin en fonction de son lieu d’embouteillage, une nouvelle tendance aux considérations pratiques et écologiques est vraisemblablement en train de s’installer et il est grand temps de laisser tomber nos préjugés.

Plus efficace, moins polluant et tout aussi qualitatif

Ce qui contribue à réduire les émissions de CO2 pour la santé de notre planète, c’est que l’embouteillage local nécessite l’importation des vins du pays producteur en grandes citernes, beaucoup plus stables et légères (presque 50 % du poids en moins), que la quantité équivalente en milliers de bouteilles de verre. Cette économie d’énergie a d’autant plus d’impact à mesure que la distance à parcourir est grande. Par exemple, de prendre un vin australien, comme le chardonnay Cliff 79 et de l’embouteiller au Québec à Rougemont. En plus, la qualité du vin est tout aussi bien conservée qu’avec la méthode traditionnelle embouteillée au domaine.

Une tendance mondiale

Autre bonne nouvelle, l’embouteillage local est actuellement en progression partout dans le monde. Des exemples? Selon les dernières données, l’Allemagne embouteille localement 66 % des vins qu’elle importe, et la Grande Bretagne la suit de près avec 44 %. Si le Canada en est encore à moins du tiers (28 %), le Québec fait tout de même bonne figure avec 38 % et cette bonne pratique devrait poursuivre son ascension. Qui plus est, la presque totalité des contenants fabriqués au Québec sont en verre allégé. Un avantage aussi au niveau de la santé et de la sécurité de ceux qui auront à les manipuler. Le produit Liberado est un bel exemple de ceci, en verre allégé, il est embouteillé dans la ville Rougemont.

Écologique certes, mais aussi génial pour notre économie!

En effet, la diminution de l’empreinte carbone n’est pas le seul avantage de l’embouteillage local. Ce choix favorise également l’économie, puisque l’achat des contenants, la manipulation, l’entreposage et le transport se fera également localement. Pour l’industrie du vin et des boissons alcooliques, cela représente 600 millions de dollars de ventes au détail et plus de 930 millions de dollars de retombées économiques pour le Québec. Imaginez : c’est près de 3 500 emplois directs et indirects qui sont ainsi créés, et ce, dans près d’une vingtaine d’entreprises d’ici.

Des vins qui plaisent aux Québécois

Si une des forces de la SAQ est de pouvoir offrir une diversité incroyable dans l’éventail de la provenance des vins qu’elle commercialise, cet avantage se retrouve également à travers l’offre de produits embouteillés au Québec. Et devant le succès commercial que ces vins et alcools obtiennent, saluons ces initiatives, et même, soyons-en fiers.

Produits embouteillés au Québec par Arterra


En collaboration avec Arterra.