En principe, on ne fait pas d’accord avec les soupes, potages et crèmes. La raison de cet interdit catégorique? Un liquide chaud est assez difficile à accorder avec un liquide frais.

C’est vrai qu’il est difficile de réaliser un accord idéal avec une crème de poireaux, mais on peut toujours essayer! On peut tenter un blanc léger, frais, possédant une texture enrobée. Pourquoi pas un chardonnay sobre, épuré, équilibré, aux parfums de poire? Cette même poire qu’on utilise parfois pour ajouter texture et parfums aux crèmes de légumes comme le poireau.

Pour éviter un contraste trop tranchant entre vin et potage, on peut servir le vin blanc un peu plus tempéré qu’à l’habitude. Un vin blanc bien équilibré peut très bien se servir entre 12 et 14 degrés Celsius. Par exemple, pour un blanc assez enrobé à servir avec une crème de poireaux agrémentée de poire et d’une touche de cari, essayez le vin blanc du sud de la France «Les Fiefs d’Aupenac», un assemblage de roussanne et de grenache blanc.

Des soupes réconfortantes comme la minestrone italienne peuvent être servies en entrée, ou devenir un plat principal. Dans ce cas, avec des soupes contenant des viandes, des légumineuses, des légumes en dés (légumes-racines ou tomates, par exemple), on peut proposer des vins rouges. Il est préférable de les servir entre 14 et 18 degrés Celsius, ce qui amoindrit le choc des températures.

Le moment du service peut aussi influencer le choix du vin. Difficile de débuter le repas par une soupe et un vin rouge très corsé sans nuire à la suite du repas… Optez pour un rouge équilibré et facile d’approche, aux tannins souples, comme le Trevini Primo, un assemblage de merlot et de primitivo fait dans les Pouilles.

Pourquoi s’arrêter au vin? Soyons imaginatifs et accordons bières, sakés, spiritueux, cidres avec les plats du quotidien et ceux des grandes occasions!