Non loin de Québec, Le Somnambule offre une vraie parenthèse bucolique : avec son verger composé de cinq hectares de pommiers, c’est l’endroit rêvé pour y créer le plus authentique des cidres sauvages. Et de fait, les délices qu’on y produit de la pomme au verre débordent de saveurs fruitées, naturelles et ensoleillées.
Planifiez votre visite sur Vaolo
La magie du verger
Le premier endroit que Philippe Jacques, le directeur général, s’empresse de me montrer dès mon arrivée, c’est le verger. Alors que nous marchons vers celui-ci, le charme opère déjà. Les arbres en fleurs, les bourgeons naissants, le tapis de pissenlits étalé sur les cinq hectares du verger… Je saisis immédiatement que ce verger incarne toute l’identité de la cidrerie. Philippe m’explique qu’ils cultivent quinze variétés de pommes desquelles ils tirent des produits vraiment originaux.
Les pommiers sont en fleurs, les pollinisateurs effectuent leur travail et il n’y a plus qu’à attendre que les fruits mûrissent au soleil.
Le Somnambule porte un grand respect à la nature – sa matière première – et la protège. C’est pourquoi l’équipe a décidé d’utiliser le moins d’intrants possible et de minimiser ses interventions, de la pomme à la bouteille.




L'art au coeur de chaque bouteille
Que ce soit lors de la confection des produits ou des étiquettes, l’art occupe une place importante ici. En effet, tandis que nous discutons du procédé de fabrication, Philippe indique que la cidrerie utilise une presse lente pour favoriser le contact avec tous les éléments de la pomme : les pépins, la peau… c’est ce qui fait que la qualité du jus qu’on en extrait est exceptionnelle! Il m’explique aussi que leur philosophie consiste tout simplement à « laisser les levures faire leur œuvre ».Autrement dit, ils laissent les levures sauvages présentes dans le jus transformer celui-ci en cidre de façon naturelle, même si cela prend plus de temps. Ils furent d’ailleurs parmi les premiers au Québec à pratiquer la fermentation dite spontanée.
L’essence même du verger se transmet donc au jus pour produire quelque chose d’aussi unique qu’authentique : année après année, chaque cidre a sa propre signature.
Toutes les étiquettes des bouteilles sont l’œuvre d’artistes de la région. En plus de les faire rayonner, chaque produit raconte une histoire et affiche son caractère à travers ces créations inspirantes.


Au gré de la nature
« Ce que j’aime dans le cidre, c’est cultiver, produire, exercer tout le procédé du début à la fin », m’indique Philippe. Suivant les inspirations et les éléments qu’elle trouve dans la nature, l’équipe du Somnambule sort des nouveautés tous les ans, dont des éditions limitées. Il y a quelques années, on a par exemple eu droit au Dent de Lion, un cidre macéré sur des fleurs de pissenlit!
Lors de ma visite, j’ai eu la chance de déguster plusieurs produits et de constater que d’un cidre à un autre, on pouvait goûter tout un tas de saveurs différentes.
J’ai trouvé Le Sauvage super rafraîchissant! Au début, on sent une acidité vive qui fait ensuite place à une belle longueur en bouche.
Créé il y a sept ans, ce cidre est le premier produit du Somnambule. Il a été le pionnier des fermentations nature dans le monde du cidre, ce qui souligne d’autant plus son importance! Le Déchainé, quant à lui, est une version élevée en barriques dans laquelle on sent bien le côté boisé.
J’ai adoré cette parenthèse apaisante à la cidrerie en compagnie de Philippe et de son équipe. J’en suis ressortie imprégnée du côté artistique de leurs procédés et de leur façon de voir les choses : travailler avec la nature pour créer des cidres authentiques qui plairont à tout un éventail de gourmand.e.s!
270 chemin Jean-Guérin Ouest
St-Henri QC G0R 3E0
418-882-2929
En partenariat avec Vaolo
Découvrez les produits de la cidrerie Le Somnambule:
On vous recommande
-
La SAQ est fière d'être partenaire de l'événement Soif de cidre Montréal qui aura lieu du 27 au 29 juin 2025.
-
La cidrerie Michel Jodoin, c’est le doux mélange d’un héritage qui ne cesse de prendre de l’ampleur, d’une équipe dévouée, d’un propriétaire bon vivant et de produits uniques au Québec. De quoi faire rayonner le rang le plus célèbre de Rougemont!
-
Les premiers cidres faits au Québec datent de… la Nouvelle France. On les doit aux colons normands, pour qui l’élaboration était déjà chose commune. Les premiers vergers prirent racine à Québec et sur l’Île d’Orléans, les Sulpiciens firent de même plus tard à Montréal.